Nous vous proposons un voyage à la découverte des piscines en plein air de l’après-guerre. Dans le cadre de la campagne "L’envol – l’architecture des années 50, 60, ...", Patrimoine suisse a sélectionné un certain nombre de bains et piscines intéressants, réalisés dans les années de croissance. Le but est de mieux faire apprécier l’esthétique particulière de ces constructions.
Au début du XXe siècle, on découvrit les vertus sanitaires de l’air frais et du soleil. Cela donna lieu, dans les années 1930, puis dans l’après-guerre, à un véritable boom dans la construction de bains et de piscines en plein air. A la différence des cabines de bain du XIXe siècle et des piscines de la première génération, en général encloses par les bâtiments des vestiaires, les nouvelles installations étaient souvent de conception ouverte. Elles comprenaient en outre de généreux espaces destinés aux bains de soleil, ainsi que des équipements sportifs incitant à l’exercice.
On veillait à ce que restaurants, vestiaires et bassins s’intègrent subtilement dans le site. L’architecture entretenait dès lors une relation étroite avec l’espace extérieur, souvent aménagé comme un véritable parc. Conformément à l’esprit du temps, on recourait beaucoup au béton et à des éléments de construction préfabriqués – mais toujours en respectant les spécificités du lieu. Dans un contexte de forte croissance urbaine, les piscines, en particulier celles de quartier, avaient pour vocation de servir de poumon aux zones d’habitation attenantes, et d’offrir à leurs habitants un substitut de jardin. Les bains et piscines des années 1950 et 1960 restent aujourd’hui très appréciés. Au cours des dernières années, certains d’entre eux ont fait l’objet de rénovations exemplaires – ce dont on ne peut que se réjouir!
Pour toute question:
Karin Artho, Patrimoine Suisse, 044 254 57 00
> La sélection est publiée ici
"L'envol" est la campagne actuelle de Patrimoine suisse grâce à laquelle nous voulons vous familiariser avec l'architecture des années 50, 60, … et vous sensibiliser aux constructions de l'après-guerre dignes d'être protégées.